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En direct d'une planète d'enfer

18 février 2012

Claude Guéant et les civilisations

Claude Guéant a parfaitement raison, toutes les civilisations ne se valent pas. Est-il possible de faire pire que la civilisation chrétienne ? Existe-t-il, exista-t-il jamais sur terre pire civilisation que la civilisation chrétienne ? La réponse est non. Non, jamais une civilisation ne poussa aussi loin le culte de l’égoïsme et de l’orgueil, ne prôna aussi fort le culte de l’illusion matérialiste, le refus du réel, de l’esprit. Un mot résume la civilisation chrétienne, le mot guerre, guerre tout le temps, guerre partout, guerre sanguinaire hors occident pour entretenir les dictateurs permettant le pillage des autres continents, guerre light, sociale, économique là où la sanguinaire est provisoirement remisée. Si des extraterrestres positifs n’empêchaient pas sans cesse l’irrémédiable, l’humanité aurait cessé d’exister et la terre serait un astre mort depuis plus de soixante ans ! Toujours plus la guerre, pipi de chat les médiévales guerres saintes tous azimuts à côté des guerres modernes, mondiales. Combien de morts, celles-ci? 12 millions, je crois, la première, on ne va pas chicaner, 45 millions la seconde ; cerise sur le gâteau, tout un peuple ou quasi exterminé à cette occasion et Staline le petit père des peuples aurait fait mieux encore au total que Hitler. Et depuis la fin de cette mondiale-là, plus mondiale encore la troisième qui ne se nomme pas mais qui n’en est que plus effective, elle et son  risque permanent d’autodestruction nucléaire plombant d’angoisse vitale, consciemment ou non,  chaque être humain. A défaut, la destruction par la pollution, le dérèglement climatique, l’empoisonnement de la nourriture, le mensonge médiatique, etc. Pour qu’un nanti puisse gaspiller et détruire sans frein, cent ou mille esclaves doivent crever de toutes les façons. Dernier raffinement en date, l’autodestruction de l’occident lui-même, les pauvres occidentaux pas encore assez pauvres aux yeux des trop riches toujours plus élitistes. La Grèce, comme par hasard la nation qui en son temps préoccidental poussa au plus haut les valeurs humaines est la première nation occidentale qui soit acculée à la misère et au chaos. A qui le tour ensuite ? Portugal, Espagne, Italie, Belgique, France ? Quinté dans l’ordre ? Un peuple sera-t-il seulement épargné par nos spéculateurs sacrificateurs mondiaux ? Les paris sont ouverts.

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5 février 2012

Prophéties

Que sera 2012 ?  En tout cas ce qui à coup sûr peut être prophétisé, c’est que les prophètes de malheur vont encore énormément augmenter leur compte en banque cette année. Pour ma part  je préfère me référer, en ce qui concerne les archives humaines en général et la prophétie maya en particulier, à l’analyse qu’en font des chercheurs de vérité suffisamment sages et authentiques et donc jugés suffisamment dangereux pour être rejetés par les media, ces bons esclaves des destructeurs de cette humanité et de cette planète.  Il en ressort au contraire que l’année 2012  est l’année d’un changement fondamental et bénéfique : 2012 clôt l’ère du poisson qui fut ce qu’elle fut et eut sa nécessité, 2012 est la première des 5125 années de l’ère du verseau, caractérisée par une vibration plus haute affectant notamment la Terre et par conséquent ses habitants. De toute façon même si on se trompait un peu dans les années, on ne se tromperait pas de beaucoup et de toute façon aussi le passage d’une ère à l’autre est toujours progressif. Ce qui importe seul, c’est le résultat, qui est, lui, extrêmement réjouissant et qui tient en ces mots : retour au réel, retour autrement dit au spirituel. Pouvions-nous du reste encore nous avilir, nous animaliser davantage, rejeter davantage que nous le faisons aujourd’hui notre magnifique nature immortelle ? C’est aussi ce qui explique l’extrême chaos d’aujourd’hui, les monstres d’égoïsme et d’orgueil qui nous dirigent ont tout joué sur le mauvais cheval, le matérialisme, ils ont assis leur pouvoir et leurs prétendues richesses sur la multiplication des calamités de toutes sortes, famines, guerres, pillages, esclavages, empoisonnements, spéculations, manipulations énergétiques, etc . Ne pouvant se résoudre à changer, ils augmentent  donc d’autant plus leur violence que le courant positif prend de l’ampleur. Ce courant positif, je le vois se manifester le plus dans l’émancipation des femmes qui, comme on le cache bien, sont très en avance sur les hommes sur le plan spirituel ; leur principal atout, elles détiennent l’amour terrestre le plus fort, l’amour maternel et par là les clefs de l’avenir, l’éducation des enfants. Second atout,  la souffrance de n’avoir pas été reconnues pour ce qu’elles sont durant cette ère les a fortifiées. Certes tout ne se passe-t-il pas toujours au mieux, certes est-ce aujourd’hui écrasant pour elles de remettre à l’endroit, et le foyer, et la société. N’importe les choses se font insensiblement et en dépit des apparences tout avance inexorablement dans le bon sens. Autre prédiction facile, le retour au premier plan de l’Inde, la nation de loin la plus spirituelle de la planète. Tout naturellement elle va sortir de la gangue matérialiste l’enfermant depuis quelques millénaires dans la famine et le rejet de ses valeurs profondes, elle va reprendre de plus en plus son rôle de nation mère de toute l’humanité.

14 janvier 2012

ampoules

Ceux qui prétendent que les ampoules aux pieds éclairent notre chemin sont de sombres plaisantins.

24 décembre 2011

Poésie

Sans gloire, sans exploits, sans nom, sans croix, sans fard,

Je suis ce héros-là qui pour tout étendard

Aux yeux a une larme et au front une ride.

Celle-ci se fatigue et l'autre voit le vide.

Je suis ce pauvre-là, riche d'une beauté

Qu'il s'arrête à chercher et qu'il vient d'effleurer.

Je cherche celle-là, et misérable, et drôle,

Je la sais tout partout mais toujours je la frôle.

Elle habite par là, où s’amusent les mots

A rimer deux par deux pour jouer à l’écho.

Elle fait doux baisers les grands vents de nos plaines,

Habille le printemps, chante avec les fontaines.

Jamais on ne l'a vue, elle est d'une splendeur,

Dans son brasier sans flamme il règne une douceur!

A notre insu souvent elle lisse la vie,

Un jour elle m'a dit s'appeler "Poésie".

 

 

Si loin me sembles-tu, et tout autant si près.

Serais-je seulement si toi-même n’étais ?

Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Où vas-tu, poésie ?

Et pourquoi donc es-tu si belle, poésie ?

 

 

Je suis de nulle part et je suis de partout,

Je suis bien moins que rien et pourtant je suis tout.
Je ne vais ni ne viens, je suis plus que mystère,

Ne serais-je secret je ne pourrais t’attraire.

Je suis le vrai sans fond de l’au-delà des yeux,

Cet infime infini qui déborde des cieux.

J’entre sans cesse en toi par l’air que tu inspires,

Je suis l’essence pure après quoi tu soupires.
Sur ton miroir piqué je me reflète un peu,

Je suis l’or de l’esprit, du cœur le subtil jeu.

Sur ton désespoir creux se gavant de souffrance,

Je lance des éclairs effaçant l’ignorance.

Je te dis : « Tout est moi. » Je te dis « Je suis toi. »

Mais ton ego te cache et point tu ne me crois.

Tu cours tous les désirs, tu cours tous les mirages,

C’est égal, j’attendrai que tu deviennes sage…

 

Pourrai-je jamais être un peu ce que tu es ?

Parviendrai-je jamais au pied de ton parfait ?

Je voudrais te savoir toujours plus, poésie.

Oui, dis-moi toujours plus qui tu es, poésie.

 

 Je suis le jour sans nuit, je suis la mort qui vit,

Le silence qui parle et l’arbre qui sourit.

Je suis l’ombre qui luit, je suis l’espace en cage,

Je suis l’être sans corps, je suis le temps sans âge.

Je suis la foi qui sait, je suis le vide plein :

L’impossible avec moi sans grand-peine s’atteint.

Je suis l’oiseau qui nage et la fleur qui palpite,

Le rêve sans sommeil et le bord sans limite.

Je suis toutes les voix du chœur universel

Interprétant sans fin les accords du réel,

Et ses mille couleurs, ses mille fantaisies

Multipliant l’unique absolue harmonie.

Oh toi qui te crois toi, laisse-toi être moi.

A m’être enfin soumis, deviens enfin ton roi.

Ris vraiment quand tu ris, ris encor quand tu pleures,

Qu’au fil de ma beauté disparaissent tes leurres…

 

 Sans gloire, sans exploits, sans nom, sans croix, sans fard,

Je suis ce héros-là lalalalalala…

A notre insu souvent elle lisse la vie,

Un jour elle m'a dit s'appeler "Poésie".

11 janvier 2009

loufoque

Qu’y a-t-il de plus loufoque qu’un traité d’économie ? Réponse : un autre traité d’économie. Et aujourd’hui c’est plus évident que jamais !

Déjà que mes deux années de séjour universitaire m’avaient permis de découvrir cette loi fondamentale qui permet de se fabriquer à bon compte une façade intellectuelle et d’entrer dans le cercle des éminences grises pas pour autant nécessairement alcooliques : lire un traité scientifique, c’est en lire au moins cent à la fois, tant ils se distinguent peu les uns des autres à la vérité ; si du dernier-né on soustrait le recopiage à peine bien souvent rhabillé du contenu des précédents il ne reste plus grand-chose à lire. Tout ce qui compte en effet pour nombre de chercheurs et autres exégètes, c’est, beaucoup que moins que de trouver, de laisser une trace de leur passage sur terre, par exemple en y laissant leur nom sur une couverture de livre que de préférence la postérité s’arracherait. Tout l’art est donc de paraître apporter du neuf en changeant une virgule du traité précédent mais bien sûr pas la même virgule que les autres révolutionnaires, condition sine qua non ; il s’agit donc de bien s’entendre là-dessus, et le mieux, c’est pour éviter ce risque de se lancer bien témérairement dans une autre formulation de ce qui a déjà été exprimé cent mille fois, au cas bien sûr on ne serait pas non plus trop paresseux. Cette découverte on ne peut plus déterminante je la dois à ce professeur d’université intelligent que j’ai rencontré à l’université, mais si ça existe ! De toute façon si, par extraordinaire qu’il ne faut néanmoins pas exclure, il y avait réellement un peu de neuf dans un nouveau traité scientifique, cela se verrait tout de suite à la surabondance de nouveaux traités applaudissants ou protestants ou mixtes qu’il susciterait à sortir aussi brutalement de leur torpeur nombre de savants ou prétendus tels.

A cet égard la science économique détient tous les records, c’est, que je sache, c’est la seule science où vous pouvez dire une chose et son contraire dans la foulée sans paraître aucunement vous démentir.

Je n’oublierai par exemple jamais cet examen professionnel oral de promotion ultime et de culture générale et financière donnant à affronter un jury d’une dizaine de personnes qu’il est bon de qualifier généralement de compétentes. Compétentes en quoi ? Là, c’est déjà moins clair. Toujours est-il que siégeaient là deux professeurs d’université et surtout l’auteur relativement récent du dernier traité d’économie politique à la mode, outre bien sûr les têtes couronnées de mon administration, directeur général en tête, toutes tant qu’elles étaient bien évidemment adeptes inconditionnelles de celui de notre administration qui en son temps en avait été le messie auteur de l’évangile de ladite administration. Confrontation bientôt jubilatoire, une fois passé le stress d’entrée dû à cette longue attente partagée dans la salle d’attente couloir de la mort avec les autres candidats à la consécration qui eux commettaient pour la plupart l’erreur grave de prendre cette épreuve au sérieux, bref qui n’avaient pas encore compris qu’il n’y avait rien à comprendre dans tout ce fatras de théories plus strictement théoriques les unes que les autres. En pareille occurrence j’avais en effet sur eux un avantage considérable, cela même qui était universellement taxé de handicap grave, sinon irrémédiable, mon imagination et mon verbe de poète. Eh oui il m’avait suffi de l’adapter un peu, presque inconsciemment, au biotope dans lequel j’avais dû pénétrer, de flatter juste à propos la vedette écrivaine du cru, mon alter ego en somme, et de foncer tous mots dehors, jargon local prioritaire, quitte à me contredire au besoin mais sans en avoir l’air toujours, et, miracle de ravissement, cela fonctionna si bien que tout le monde entra dans mon jeu et que mon examen se transforma bientôt en débat télévisé où tout le monde parle en même temps pour ne rien dire, sûr à tout coup d’apporter la note personnelle décisive et mémorable. Autant dire que je réussis brillamment ce que moi-même j’avais presque oublié qu’il en était un ; plus modestement, je crois surtout que j’avais utilement diverti tous ces malheureux d’une longue suite bien fastidieuse de propos peureusement et potachiquement conformes à mourir. Après coup je m’en voulais seulement d’avoir pu avoir eu peur de tous ces « monstres » avant de me présenter devant eux mais aussi j’avais bien dû reconnaître que ce stress avait ainsi surexcité autant ma logorrhée autant que ma vessie. Faites peur à un timide supertaiseux et contre toute attente et toute norme il devient intarissable. Comment du reste peut-on échouer à un examen de science économique ? Ce doit être assez compliqué à mon sens, pour tout dire c’est pour moi l’antiexploit type, comme tel requérant des qualités exceptionnelles que je n’ai pas.

Aussi ne saurais-je assez conseiller à mes collègues écrivains en mal de lecteurs de se lancer dans la rédaction d’un traité d’économie, c’est le même métier, l’écrivain ment tout le temps comme l’économiste mais à ceci près que le premier agit de la sorte dans le but louable d’emporter son lecteur dans la beauté quand l’autre ne peut que le maintenir au ras de la matière de son écrit, à savoir la matière. Le genre d’opportunité on ne peut plus opportune aujourd’hui où l’actualité économique s’avère on ne peut plus « fantastique », il suffit juste de se décomplexer et de cesser de croire que les spécialistes de la chose y connaissent quelque chose. Au bout de cet effort d’imagination la succulente récompense le faisant oublier est garantie: voir votre traité prendre sa place en queue de la file des innombrables ouvrages de référence pieusement répertoriés par les ordinateurs bibliothécaires universitaires ; le nec plus ultra, donner ainsi naissance à toute une série de nouveaux ouvrages se faisant un bonheur de révolutionnairement réagir à vos originalités révolutionnaires aussi originalement révolutionnaires que les milliers de précédentes. Reste que le fin du fin serait évidemment d’écrire quelque temps plus tard, quand le soufflé commencerait à retomber, un autre traité d’économie soutenant la thèse contraire ou à peu près, mais de préférence sous pseudonyme bien sûr. Quel plus beau divertissement littéraire que celui-là ?

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8 janvier 2009

Vieux

Les vieux de mon enfance rurale avaient bien de la chance, ils mouraient jeunes, en pleine vie, si j’ose dire, pour la plupart : l’acharnement thérapeutique ne sévissait pas encore, tout au moins n’avait-il pas encore été généralisé. Atteindre septante ans, pardon soixante-dix ans tenait alors de l’exploit. Ils mouraient bien sainement usés par le travail, satisfaits, mission accomplie, plutôt sereins, nantis d’une robuste foi et d’un solide bon sens, au contact de bout en bout avec la nature, ne respectant et n’appréciant que plus aisément le cycle des saisons, des commencements et des fins, ils avaient dès lors assez de politesse et de délicatesse pour laisser la place aux jeunes, ils ne se faisaient pas prier, sportifs, ils partaient au premier coup de la grande faucheuse : il y avait peu de médecins de surcroît, et peu enclins à retenir à toute force, artificiellement, ceux qui avaient tout donné, ceux qui avaient bien mérité le vrai repos, la vraie retraite. Consciemment ou non, ils préféraient changer leur corps contre un tout neuf plutôt que de se laisser rafistoler indéfiniment et de n’en plus finir de mal vivre dans le mauvais confort de la solitude des mouroirs, plutôt que de s’éterniser, de faire languir les héritiers, de leur empoisonner la vie avec toute leur décrépitude et leur souffrance. Et puis surtout ils mouraient chez eux, entourés des leurs, après avoir participé jusqu’au bout à la vie de famille, aidant la descendance au maximum de leurs possibilités, s’occupant de leurs petits-enfants. Les maisons de retraite n’étaient que pour ceux qui n’avaient jamais vraiment vécu faute d’avoir été privés de pauvreté, pour ceux qui avaient été assez égoïstes pour pouvoir prolonger anormalement leur incarnation. Les vieux de mon enfance ne vidaient pas les caisses de pension et de mutuelle. Bref ils étaient sérieux et sages, et savez-vous la meilleure, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui on faisait grand cas de leur expérience et de leurs conseils, par là ils préparaient au mieux, au plus naturellement, sans secousses, leurs successeurs.

17 novembre 2008

Poésie

Ecrit cette chanson aujourd'hui:


 

 

Poésie

 

 

 

Sans gloire, sans exploits, sans nom, sans croix, sans fard,

Je suis ce héros-là qui pour tout étendard

Aux yeux a une larme et au front une ride.

Celle-ci se fatigue et l'autre voit le vide.

Je suis ce pauvre-là, riche d'une beauté

Qu'il s'arrête à chercher et qu'il vient d'effleurer.

Je cherche celle-là, et misérable, et drôle,

Je la sais tout partout mais toujours je la frôle.

Elle habite par là, passé plus d'un vrai mot,

Aux rimes se mettant toute raison à dos.

Elle fait doux baisers les grands vents de nos plaines,

S'échappe du printemps, sourit dans nos fontaines.

Jamais on ne l'a vue, elle est d'une splendeur,

Dans ce brasier sans flamme il règne une douceur!

Par la vie elle va, elle entre en chaque vie,

Un jour elle m'a dit s'appeler "Poésie".

 

 

Si loin me sembles-tu, et tout autant si près.

Serais-je seulement si toi-même n’étais ?

Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Où vas-tu, poésie ?

Et pourquoi donc es-tu si belle, poésie ?

 

 

Je suis de nulle part et je suis de partout,

Je suis bien moins que rien et pourtant je suis tout.
Je ne vais ni ne viens, je suis plus que mystère,

Ne serais-je secret, je ne pourrais t’attraire.

Je suis le vrai sans fond de l’au-delà des yeux,

Cet infime infini qui déborde des cieux.

J’entre sans cesse en toi par l’air que tu inspires,

Je suis l’essence pure après quoi tu soupires.
Sur ton miroir piqué je me reflète un peu,

Je suis l’or de l’esprit, du cœur le puissant feu.

Sur ton désespoir creux se gavant de souffrance,

Je lance des rayons effaçant l’ignorance.

Je te dis : « Tout est moi. » Je te dis « Tu es moi. »

Mais ton ego te cache et point tu ne me crois.

Tu cours tous les désirs, tu cours tous les mirages,

C’est égal, j’attendrai que tu deviennes sage…

 


 

 

Pourrai-je jamais être un peu ce que tu es ?

Parviendrai-je jamais au pied de ton parfait ?

Je voudrais te savoir toujours plus, poésie.

Oui, dis-moi toujours plus qui tu es, poésie.

 

 

Je suis le jour sans nuit, je suis la mort qui vit,

Le silence qui parle et l’arbre qui sourit.

Je suis l’ombre qui luit, je suis l’espace en cage,

Je suis l’être sans corps, je suis le temps sans âge.

Je suis la foi qui sait, je suis le vide plein :

L’impossible avec moi sans grand-peine s’atteint.

Je suis l’oiseau qui nage et la fleur qui palpite,

Le rêve sans sommeil et le bord sans limite.

Je suis toutes les voix du chœur universel

Interprétant sans fin les accords du réel,

Et ses mille couleurs, ses mille fantaisies

Multipliant l’unique absolue harmonie.

Oh toi qui te crois toi, laisse-toi être moi.

A m’être enfin soumis, deviens enfin ton roi.

Ris vraiment quand tu ris, ris encor quand tu pleures,

Qu’à jamais dans mon beau disparaissent tes leurres…

26 août 2008

bruit

Par nos bruyantes contrées c'est comme un malheur de n'être pas un petit peu sourd.

4 juin 2008

vertu

Le savoir intellectuel ne rend ni meilleur ni plus fort, seule la vertu le peut, cela.

2 juin 2008

ignorance

Le principal problème de notre science, c'est qu'elle est ignorante.

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