canonisation

Ne serait-ce que par égoïsme, que par souci de cultiver sa propre image, le nouveau pape a bien raison de fort démagogiquement se dépêcher d'exploiter l'effervescence, bien relayée par les médias, qui est liée au décès de son prédécesseur et fidèle disciple en dogme pour engager la procédure de canonisation de celui-ci, qui soit dit en passant avait ouvert la voie en canonisant à tour de bras, car effectivement, s'il avait eu l'honnêteté de respecter la réglementation en vigueur, soit le délai de cinq ans, il aurait très bien pu se faire que le soufflé ait le temps de retomber, que si cadenassée soit-elle aujourd'hui et aussi invraissemblable qu'apparaisse aujourd'hui pareil scénario, l'opposition au sein de l'église catholique à l'ultraconservatisme de ses dirigeants actuels, c'est-à-dire ce mouvement bien davantage inspiré par l'exemple de Jésus-Christ, bien davantage désireux de soulager l'immense misère matérielle et morale de la plupart des hommes de cette planète  que soucieux de maintenir le pouvoir sur ceux-ci d'une institution catholique de fait de plus en plus vacillante, de son aristocratie vaticane en particulier, se fasse d'ici là entendre, voire en devienne le courant majoritaire.

Exemple relativement récent à l'appui, certes moins planétaire mais néanmoins ressenti à une échelle tout sauf strictement belge: lors du décès de notre roi Baudouin, il y eut, paraît-il, également unanimité pour exiger la canonisation immédiate de cet homme lui aussi très pieusement conservateur mais son ami le pape commit alors l'erreur de faire attendre comme prescrit cette candidature de sorte qu'en cinq ans l'image idéale eut le temps de pâlir d'autant que l'on vit arriver sur le trône un homme d'apparence en tout cas beaucoup plus simple, son frère, et tout sauf un saint puisqu'il eut par exemple lui, à la différence de ses ancêtres, et certes pressé par les médias, le courage de reconnaître son enfant illégitime, même si de fait, exception confirmant la règle, feu le roi Beaudouin n'eut jamais à être confronté à ce genre de problème.

Comments

[MoiQuiAimeVivre]

Bonjour !

J'écris en réagissant à votre réponse au commentaire sur le post précédent, celui du 12 Mai(MoiLeFan est un de mes amis).

Tout d'abord je tenais à souligner le fait que ta réponse à une question toute simple tient en une foultitude de lignes tout bonnement illisible. Ce n'est pas une critique du contenu, surtout pas, mais une critique de la mise en forme. Vous faites trop de digressions, c'est flagrant, et vous vous étalez et le message que vous vouliez faire passer se retrouve perdu dans une suite de phrase lourdes.
Préviligiez également des phrases courtes. Définitivement. Et une structure aérée également.

Il est certes dommage que les idées se retrouvent "emprisonnées" par de tels carcans, enfermées par les apparences, mais le destinataire de votre message sera ainsi beaucoup plus sensible à vos idées justement.

Sauf votre respect, votre texte m'a semblé plus proche du discours d'un illuminé, plutôt qu'un vrai débat d'idée. Ce que, j'en suis sûr, n'était pas votre intention...

Voilà pour ce qui est de la forme.

Pour ce qui est du fond, je tiens à vous dire que vous développez nombre de bonnes idées.
Voius parlez de choses tout à fait réaliste, preuve que vous avez un effort de prise de conscience que bon nombre de gens ne font pas.

Mais vous en parlez de manière bien trop triste, bordel, il faut de l'humour, Que diable !!! De plus,l'humour permet une distanciation qui est favorable au d&bat d'idée. L'humour aiguise l'esprit critique et peut même souligner et accentuer la gravité d'un message...

Et puis la vie est tellement belle, vous la présentez d'une manière par trop défaitiste. Vous considérez et parlez de la réincarnation et des vies antérieures, mais vous faites l'erreur de vous reposer sur le passé et le futur au lieu de considérer ce que vous êtes et pouvez faire maintenant.