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En direct d'une planète d'enfer
9 septembre 2006

Après la crucifixion

L’après crucifixion de Jésus-Christ

 

 

En Avril 1979, j’avais écrit un article dans “Deux Mondes” intitulé “Jésus est-il mort sur la croix ?” J’avais été fascinée par un livre appelé “Jésus est mort au Cashmire” écrit par A. Faber-Kaiser, et par d’autres livres sur le même sujet, et aussi par le fait que les Indiens et les Pakistanais sont intrigués par le regard surpris de leurs interlocuteurs quand ils disent avec une grande fierté : « Le bien-aimé Jésus est mort à Srinagar au Cashmire. Des pèlerinages y ont lieu et de nombreuses prières y sont exaucées en périodes de troubles. Pour nous, il est l’Avatar de l’Amour ». J’ai aussi été très étonnée par le fait que tant de lecteurs chrétiens m’aient écrit pour exprimer leur intérêt et leur joie, disant même qu’ils avaient toujours eu le “pressentiment” qu’il n’était pas réellement mort.

Le Suaire de Turin fournit une preuve imposante au fait que Jésus subit un état de catalepsie, ou “mort clinique” (en lan­gage médical moderne,) après avoir été trois heures sur la croix (la mort par crucifixion peut prendre jusqu’à quatre jours). A tel point que, le trente Juin 1960, le pape Jean XXIII fit une proclamation très révélatrice publiée le deux Juillet dans le journal du Vatican, l’Osservatore Romano, intitulé : “La conservation parfaite du corps de Jésus-Christ.”

Dans cet article, le Pape dit aux Evêques Catholiques Ro­mains qui ont accepté et répandu la nouvelle, que le ‘salut” du genre humain s’accomplit par le sang de Jésus et que sa mort n’était pas essentielle à cette fin. (A propos, le mot “salut” ne veut pas dire, comme le supposent la plupart des gens: sauvé. Il signifie le “retour” sur le chemin de l’évolution qui conduit à l’ultime vérité de Dieu le Père.)

Pourquoi le Pape publia-t-il une telle proclamation? Pour­quoi était-il nécessaire d’affirmer, en 1960 après Jésus-Christ, que la mort n’était pas essentielle à cette doctrine de l’Eglise? Parce que le Vatican était convaincu, après des années d’exa­mens et d’analyses les plus méticuleux, utilisant les techni­ques les plus avancées de la science moderne: a) que le Suaire de Turin est authentique, et b) qu’il prouve que Jésus était encore vivant quand son corps inanimé y a été étendu.

Même aujourd’hui, avec la compétence de la médecine mo­derne, des personnes certifiées mortes se sont réveillées à la morgue. La transe de mort prolongée des “yogis” est bien connue. Et combien de gens déclarés “cliniquement morts” ont de nouveau vécu comme l’a décrit le Dr Raymond Moody dans son livre: “La vie après la vie”.

En 1969, le Vatican demanda une investigation scientifique pour obtenir des détails supplémentaires. Celle-ci dura sept ans et confirma les conclusions précédentes.

Il y a vingt-huit taches de sang sur le Suaire: de la cruci­fixion, de la flagellation, de la lance, des lacérations et de la couronne d’épines. Ces blessures continuèrent de saigner. Même celles causées par la couronne d’épines commencèrent à saigner après qu’elle fut enlevée. Ceci n’est pas possible à moins que le coeur ne batte encore, même faiblement. Quand le coeur s’arrête, le sang cesse de circuler, se rétractant dans les veines, et les vaisseaux capillaires sanguins s’écoulent de la surface de la peau, provoquant la pâleur cadavérique.

Les examens ont aussi montré que la lance a percé le côté droit de la poitrine entre les cinquième et sixième vertèbres, ressortant sur le côté gauche en formant un angle de vingt-neuf degrés. Ceci signifie que la lance est passée près du coeur, mais qu’elle ne l’a pas endommagé. Le “sang et l’eau”, dont parle Jean, qui jaillirent de la blessure causée par la lance, ne pou­vaient pas venir du coeur. Et puisque le sang coula vraiment, cela montre que le coeur continuait de battre, aussi peu soit-il.

 On peut bien penser que Pilate n’ait jamais vraiment voulu voir mourir Jésus. Il restait vraiment peu de temps avant le Shabbat Juif qui allait commencer au coucher du soleil de ce même jour. Les deux voleurs vivaient encore et ont dû être tués. La mort par crucifixion est une longue affaire durant parfois trois ou quatre jours, et était causée à la fois par la faim, la soif, l’épuisement, la perte de sang et les oiseaux de proie. De très rares fois, après un jour et demi, la punition était considérée suffisante et on descendait les malfaiteurs de la croix. Si leurs blessures pouvaient être soignées et guéries alors ils vivaient.

Quand Joseph d’Arimathie, un riche Sanhédrin, disciple de Jésus, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus, on la lui donna, bien que les crucifiés n’aient pas droit à une sépulture particulière, où à être enterrés par des parents car on les jetait dans la fosse commune.

Pilate espérait-il alors que Jésus soit encore vivant ? Ma conviction s’appuie sur une lettre que Pilate écrivit à l’Em­pereur Tiberius en l’an 32. L’original est dans les archives du Vatican. Il est possible d’en obtenir des copies à “The Library of Congress” à Washington, D. C.

Pilate écrivait alors:

 

A Tiberius Caesar.

 

Un jeune homme arriva en Galilée et, au nom de Dieu qui l’avait envoyé, prêcha une loi nouvelle: l’humilité. Au début, je pensais qu’il avait l’intention de fomenter une révolte parmi le peuple contre les Romains. Mes soupçons furent vite dis­sipés. Jésus de Nazareth parlait plus en ami des Romains qu’en ami des Juifs.

Un jour j’observai un jeune homme, parmi un groupe de gens, appuyé à un tronc d’arbre et qui parlait calmement à la foule qui l’entourait. On me dit que c’était Jésus. Il y avait une différence évidente entre lui et les gens qui étaient autour de lui. Ses cheveux clairs et sa barbe lui donnaient une appa­rence divine. Il avait environ trente ans et jamais auparavant je n’avais vu un visage aussi agréable et bienveillant. Quelle différence entre lui, avec son teint clair et ceux à la barbe noire qui l’écoutaient. Comme je ne voulais pas le déranger je poursuivis mon chemin et demandai pourtant à mon secrétaire de se joindre au groupe et de l’écouter.

Plus tard, mon secrétaire me dit qu’il n’avait jamais lu, dans les oeuvres des philosophes, rien qui se puisse comparer aux enseignements de Jésus et qu’il ne voulait ni dévoyer le peuple, ni être un agitateur. Cette liberté sans limite provoqua les Juifs, qui étaient indignés; cela ne dérangeait pas les pauvres mais les riches et les puissants étaient irrités.

Plus tard, j’écrivis une lettre à Jésus, le convoquant pour une entrevue au Forum. Quand le Nazaréen parut, je faisais ma promenade matinale et, le regardant, je me sentis comme transpercé. Ses pieds semblaient liés au sol de marbre avec des chaînes de fer; je tremblais de la tête aux pieds comme un coupable, et pourtant Jésus était très calme.

Sans bouger, je restai quelques instants à regarder cet homme exceptionnel. Il n’y avait rien de déplaisant dans son apparence ni dans son caractère. En sa présence, j’éprouvais pour lui un profond respect. Je lui dis qu’il avait une aura autour de lui, et que sa personnalité avait une simplicité contagieuse qui le plaçait au-dessus de nos philosophes et de nos maîtres actuels. Il fit une grande impression sur nous tous, avec sa façon d’être plaisante, simple, humble et aimante.

Tels sont les faits, Digne Souverain, qui concernent Jésus de Nazareth et j’ai pris le temps de vous informer de cette affaire en détail. Mon opinion est que cet homme qui est ca­pable de changer l’eau en vin, de guérir les malades, de res­susciter les morts, de calmer les mers, n’est pas coupable d’actes criminels. Comme d’autres déjà l’on dit, nous devons admettre qu’il est vraiment le fils de Dieu.

 

Votre obéissant serviteur, Ponce Pilate.

 
 

 

 

 

L’homme qui écrivit cette lettre après s’être informé des acti­vités de Jésus n’avait certainement pas l’intention de compro­mettre sa situation, ni de se faire un ennemi de Caesar, qui aurait été vite informé par les Juifs courroucés. Se voyant in­capable de le sauver quand il lui fut amené, il avait néanmoins arrangé l’exécution de telle façon, et à un tel moment que Jésus puisse survivre à l’épreuve. Contrairement aux cou­tumes juives, le corps ne fut pas enterré mais placé dans une grotte spacieuse et aérée, à l’intérieur du jardin privé de Joseph d’Arimathie ; l’entrée avait dû en être bloquée par une large pierre. (On dit qu’un tunnel reliait cette grotte à la maison, probablement une sortie secondaire en temps de troubles.)

Quoi qu’il en soit, Jean nous dit que le riche Nicodemus vint aussi et apporta “environ cent livres” de myrrhe et d’aloès. Une énorme quantité, pour aider les blessures à guérir ? Il est intéressant de savoir qu’au XVIe siècle, dans la tradition populaire en Angleterre, on récoltait la sauge et la verveine, affirmant que ces deux herbes portaient bonheur, ayant poussé sur le chemin du calvaire d’abord et ensuite ayant aidé à guérir les plaies de Jésus.

Les scientifiques affirment que le parfait négatif que consti­tue le tissu du suaire de Turin pourrait avoir seulement été “brûlé” par un éclair d’irradiation. J’ai la conviction que cet éclair d’irradiation cosmique a aidé à réamorcer l’énergie de ce corps éteint et inconscient.

On raconte souvent que Jésus dit à ses disciples qu’il rebâ­tirait le temple (de son corps) en trois jours. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’il voulait dire. Ils s’étaient tous dis­persés, excepté Jean, le seul qui probablement vit prendre le corps par Joseph d’Arimathie et ses amis. Tous supposaient qu’il était mort, ce qui explique leur peur quand il leur apparut dans la “chambre haute” : ils le prirent pour un esprit. Mais Jésus leur dit qu’il n’était pas un esprit, qu’un esprit n’avait ni os ni chair comme lui. Il leur montra ses blessures et leur demanda quelque chose à manger, mangea du poisson grillé et un rayon de miel. A une autre occasion, il avait allumé au bord du lac un feu où cuisait un poisson.

Le fait qu’il “apparut” dans la “chambre haute” alors que la porte, dit-on, était fermée, est une chose qu’un initié, un maître ou un “avatar” peuvent faire à volonté quand il est dans son corps physique. Swami l’a fait de nombreuses fois, vivant même dans une famille pendant deux jours, tandis qu’il était en pleine activité à neuf cents kilomètres de là.

Une fois, Baba “apparut” et accoucha une femme de son bébé, faisant le nécessaire, y compris laver et envelopper le nouveau-né, avant de “disparaître” Le personnel de nuit, qui ne pensait pas que le bébé naîtrait à ce moment-là fut tout étonné quand cette femme leur dit qu’elle avait été accouchée de son enfant par “celui à la robe rouge, avec une masse de cheveux noirs, dont le portrait est sur les murs de l’hôpital”. A propos, je me demande combien de gens se souviennent, ou connaissent les apparitions, à un certain Lloyd Tester, d’un mystérieux étranger qui s’était simplement nommé : « Le Voyageur » ? L’enregistrement de ces conversations édité avec une belle photographie de cet étranger - je les ai en ma possession - a été publié il y a cinquante ans, mais a été réédite récemment sous forme de livret.

Je suis tentée d’en citer un bref extrait qui explique l’enlèvement de la pierre à l’entrée de la tombe:

Je me dois de vous rappeler ceci, mon fils, afin que vous voyiez ce qui arriva après la crucifixion du Maître Messager... Même ici, il n’y eut pas de miracle, à moins qu’il y eût miracle dans le fait que ses quelques amis les plus proches (qui avaient supplié pour avoir le corps et l’emporter loin de la foule en colère) veillèrent sur lui et attendirent, patients et confiants, le retour de l’esprit dans le corps, et aussitôt le re­conduisirent par le passage secret jusqu’à la maison de Joseph d’Arimathie.

Là, le plus misérable des hommes les rencontra, le pauvre Judas qui, dans sa totale confusion, pensa voir le fantôme de son Maître trahi, revenant de la mort, reposant dans les bras de deux hommes, qu’il prit pour ses accusateurs. Ce fut là le point critique, insupportable, où il perdit la raison.

Avec un cri d’angoisse frénétique, il se lança le long du passage menant à la tombe et, avec la force anormale d’un fou, il se lança violemment contre l’obstacle qui semblait lui barrer le chemin de la liberté. Avec ces terribles cris et blas­phèmes et la force décuplée de dix hommes, il repoussa, tout seul, la lourde pierre scellée qui fermait l’entrée de la tombe et, avec le rugissement d’un fou, se précipita vers l’endroit où il accomplit sa propre destruction.

Je vous dis ceci, en quelque sorte, pour votre compré­hension. Non pas que ces choses dussent être tenues secrètes (excepté pour les amis fidèles qui craignaient encore le pou­voir des autorités), mais parce qu’il voulait disparaître pour un temps de la scène des conflits. L’esprit, en effet, se retira pour un court moment et revint ensuite sur la scène de son séjour sur terre. Encore et encore il apparaissait à ceux qu’il choisissait, montrant même aux plus sceptiques les marques de ses bourreaux, leur prouvant que c’était le même corps, sous la forme qu’ils avaient connue et tant aimée.

 

Qu’en est-il de sa disparition finale dans un nuage ou dans la brume’?

Ces comptes-rendus simplement ne s’accordent pas. Mathieu ne les mentionne même pas ! Un autre évangile situe la “disparition” le même jour que la Résurrection! Tandis qu’un autre dit que Jésus était souvent avec ses disciples, leur donnant des instructions pour le futur, pour quarante jours.

Plus tôt, au cours de son apostolat, quand ses ennemis le menaçaient avec des pierres, on dit que tout simplement “il disparut au milieu d’eux”; cela signifie: “devint invisible”. Ce qui est évident, cependant, c’est qu’il les quitta et partit autre part. Alors, où est-il allé?

A travers les anciens récits et chroniques, on comprend qu’il poursuivit sa mission, qu’il voyagea, faisant des étapes, vers l’Orient, pour y retrouver les tribus d’Israël dispersées ou perdues.

Après la destruction de l’Empire Assyrien, seuls quelques-uns retournèrent en Palestine. Les dix autres tribus se disper­sèrent vers l’Est et on en trouva en Perse, en Bactria (Afgha­nistan) et au-delà de l’Indus dans le Cashmire: cette très belle région dans les Himalayas, à l’Ouest du Tibet, connue sous le nom de “paradis sur terre”.

Jusqu’à ce jour, il y a ceux qui se nomment eux-mêmes Ben-e-Israël, les fils d’Israël. Il y a de nombreux ouvrages, an­ciens et modernes, qui attestent des origines israélites des Afghans et des Cashmiris.

De nombreux manuels anciens, tels que le Bhavishya Mahapurana, écrit en sanscrit, déclarent que Jésus, accompa­gné de Marie sa mère et de Thomas, après avoir séjourné quel­que temps à Damas, prit la longue route des caravanes à tra­vers la Perse du Nord, où il prêcha, convertissant beaucoup, et fut surnommé le “guérisseur des lépreux”. Ce pèlerinage d’en­seignement prit plusieurs années, se dirigeant toujours vers l’Orient.

Dans “Les actes de Thomas” et d’autres sources, Jésus, Marie et Thomas demeurèrent à Taxila (maintenant au Pa­kistan) d’où ils continuèrent vers le Cashmire. Mais Marie, ne pouvant plus supporter les épreuves du voyage, mourut dans la petite ville appelée maintenant Murree, ainsi nommée en son honneur (à quelque quarante cinq kilomètres de Rawalpindi).

Son tombeau à Pindi Point est un important sanctuaire encore aujourd’hui. En 1950, le tombeau fut réparé, grâce à Khwaja Nazir Ahmad, auteur du livre “Jésus au Ciel sur Terre”.

Jésus se rendit au Cashmire par la vallée connue comme “la prairie de Jésus”. Cette magnifique vallée verte avec ses versants boisés est encore habitée par la race Yaduhi, descen­dant des tribus d’Israël. En le traduisant, cela veut dire : “l’en­droit où Jésus se reposa”. Et alors, il arriva à Srinagar, la capitale flottante du Cashmire, plantée parmi ses lacs au pied des Himalayas.

En fait, il revenait sur ses pas par la route qu’il avait prise pour retourner en Palestine après ses longs voyages et ses études en Inde et dans d’autres endroits pendant ses jeunes années, quand il se préparait à son ministère. Les manuscrits du monastère de Himis en témoignent: il y resta quelque temps au cours de son premier voyage. Le roi, Raja Shalevahim, avait été très frappé par cette silhouette distinguée, au teint pâle, habillée de blanc. Quand le roi questionna Jésus, celui-ci lui dit : (d’après le Bhavishya Mahapurana) qu’il avait procla­mé son ministère dans un pays au-delà de l’Indus où on l’avait fait souffrir. Il avait prêché l’amour, la vérité et la pureté du coeur et, pour cette raison, il était connu comme le Messie.

Il dit que sa mission était de “purifier la religion”. Le Raja le traita en ami, lui réservant de multiples faveurs et lui promit d’obéir à ses enseignements. Vers la fin de sa vie sur terre, Jésus vécut simplement au bord du lac Dal, toutefois les mul­titudes étaient attirées par lui voulant entendre son message et être guéries.

Il est dit qu’ayant atteint un âge avancé, Jésus demanda à Thomas de continuer son travail et de placer sa tombe à l’en­droit exact où il mourrait. La tombe, toute simple, se trouve orientée Est-Ouest, dans la crypte d’un sanctuaire appelé “Rozabal”, signifiant “Tombe du Prophète”, dans le centre de Srinagar.

Une très ancienne tablette gravée montre deux empreintes de pieds indiquant l’endroit exact des marques de la cruci­fixion. Le sanctuaire est visité par des pèlerins de toutes reli­gions et ce sont les descendants de la même famille qui en sont toujours les gardiens depuis 1900 ans.

Les anciennes chroniques affirment que Thomas fit ce qui lui avait été ordonné. Après avoir revu Taxila et la tombe de Marie, il voyagea vers le Sud à travers l’inde, prêchant, fon­dant des communautés dans le Kerala et finalement vint à Madras, où l’actuelle Cathédrale de Saint Thomas fut bâtie sur sa tombe.

Jusqu’à ce jour, Hindous, Musulmans, Bouddhistes et les Ben-e-Israélites vénèrent le grand Prophète à la “peau blan­che” qui vint de Palestine dans l’Ouest lointain, portant les marques de la crucifixion, qui guérissait les malades et ras­semblait des multitudes autour de lui, qu’ils soient rois ou mendiants, et qui affirmait qu’il était venu pour “purifier la religion”.

On peut comprendre maintenant, étant donné ce qui a été dit ci-dessus, et pour bien d’autres raisons encore, pourquoi j’aspirais tant à poser ma question à Baba : « Swami, il y a une chose que je cherche à savoir depuis longtemps : le corps physique de Jésus s’est-il ranimé dans la tombe? Je veux dire que ce n’était pas le corps matérialisé d’un esprit, de la même manière que Yogananda vit son Maître dans sa forme entiè­rement matérialisée, trois mois après qu’il ait été enterré ? »

Swami répondit : « Non, le corps physique. Pas le corps de l’esprit matérialisé. Le corps physique. »

« Ah !” ai-je dit. Alors voyagea-t-il vers l’Orient continuant sa mission et jusqu’au Cashmire ? »

« Oui, il alla aussi à Calcutta et en Malaisie. »

« Alors c’est le corps de Jésus qui a été enterré dans le sanctuaire de Rozabal à Srinagar au Cashmire ? »

Swami inclina la tête et dit : « Oui », très simplement, avec une inflexion plus élevée de la voix, comme s’il attendait la question suivante, ses yeux, emplis d’une grande douceur, ne quittant pas les miens.

 

 

 

Extrait de SATHYA SAI BABA l’incarnation de l’amour, Peggy Mason/Ron Laing, éditions Arista (épuisé)

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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